IA : L’État accélère sur les data set

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21/09/2018
Tech&droit - Intelligence artificielle, Données

Pour préparer un appel à projets sur la mutualisation des données pour l’intelligence artificielle, Mounir Mahjoubi appelle tous les acteurs français à faire part de leurs suggestions.
 

Le 18 septembre dernier, le secrétaire d’État au numérique a lancé un appel à manifestation d’intérêt sur le partage des data set. Cette phase est un préalable pour préparer le lancement d’un appel à projets prévu pour 2019.
L’idée est d’encourager les acteurs privés et publics à mettre en leurs datas au sein de plateformes, sectorielles ou ouvertes.

C’était également l’un des enjeux soulignés dans le rapport « Donner un sens à l’intelligence artificielle » du député Cédric Villani, qui avait qui fait de l’accessibilité des données un des principaux objectifs pour la France en matière d’intelligence artificielle (v. Les grands axes du rapport de Cédric Villani sur l’intelligence artificielle, Actualités du droit, 29 mars 2018).

Un point souligné également par le président de la République, Emmanuel Macron, lors de la présentation de sa stratégie pour l’IA : « la data est le matériau premier de l’intelligence artificielle ». Or, la performance de celle-ci dépend de la qualité des data set (v. La France dévoile son plan pour devenir un leader de l'intelligence artificielle, Actualité du droit, 29 mars 2018).

On voit dès lors l’intérêt stratégique qu’il y a à agréger des quantités importantes de données et à les partager entre plusieurs acteurs. Cette mise en commun permet aux participants de disposer d’un jeu de données bien plus conséquent.

Pour mettre au point son projet, l’État met à contribution les acteurs eux-mêmes sur plusieurs aspects allant du financement, aux partenaires sur les plateformes. Cette démarche voulue de co-construction permettra de déterminer les besoins des acteurs et les modalités de partage. L’objectif affiché : développer des structures pérennes, productives et capables de se passer de subventions dans un délai de 3 ans.

Les personnes intéressées pourront se manifester par voie électronique uniquement, avant le 16 novembre.
 
Source : Actualités du droit